L’impact des changements environnementaux, mais également économiques et sociaux, sur le risque d’introduction, d’installation et de diffusion de maladies émergentes sur le territoire européen et le pourtour méditerranéen, est quantifié par les chercheurs..
Le projet EDEN couvre l’ensemble des écosystèmes européens et utilise comme modèles des maladies sensibles aux changements environnementaux et transmises par des insectes, des tiques ou des rongeurs eux-mêmes très sensibles aux changements environnementaux :
- l’encéphalite à tiques, fréquente en Europe centrale et du Nord
- la fièvre hémorragique avec syndrome rénal, transmise à l’homme par contact avec de l’urine ou des fèces de rongeurs, et fléau sanitaire dans les pays scandinaves (plus de 3 000 cas pour la seule Finlande cet automne), mais aussi en Belgique et dans le nord-est de la France
- la leishmaniose, transmise par des moucherons piqueurs communs dans les zones plutôt sèches de la Méditerranée, dont le chien et le renard sont des réservoirs
- le paludisme, éradiqué naguère d’Europe, mais dont les risques de réapparition suscitent des craintes dans le bassin méditerranéen
- la fièvre West Nile, transportée par les oiseaux migrateurs et transmise par des moustiques, qui s’est manifestée à l’automne en Italie, en Autriche, en Roumanie…
- la fièvre de la vallée du Rift, transmise par des moustiques, qui cause actuellement des épidémies chez les ruminants et l’homme en Afrique et dans la péninsule arabe, et menace le bassin méditerranéen.
Plus d'infos sur : http://www.eden-fp6project.net/what_s_on
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Jan |
12 |
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