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Dans les années 90, Claude Guillaumin, un ancien patron de la rédaction de France Inter écrivait un pamphlet : « Faut-il brûler les journalistes ? ». La profession est alors de plus en plus décriée. Un journaliste belge, Michel Collon, publie lui un manuel « anti-manipulation » : « Attention médias », sur « les media-mensonges de la guerre du golfe. »…
20 ans plus tard, ça ne va pas mieux. Le web a totalement bouleversé les medias. Et la pratique du journalisme. Presse écrite en crise, taux d’audience de la télévision qui dégringolent…Et des internautes qui sont « convaincus que chaque citoyen peut se transformer en un véritable reporter ou journaliste d'investigation. » (Agoravox)
Sur le site « Boulevard extérieur », créé en juin dernier, consacré à l’information internationale, on trouve cette phrase : « Le site a été créé par plusieurs journalistes et personnalités indépendantes dans l’intention d’offrir une ''information durable'', autrement dit porteuse de sens. »
Voilà donc le temps où il serait nécessaire de préciser qu’une information doit être « durable » ?
Des journalistes marseillais viennent faire entendre leurs voix dans ce vaste débat…
Anouck Batard/Radio Grenouille
Xavier Collombier/France 3 Méditerrannée
Andréa Haug/Agence Sista Broza
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