Journée d'Etude du CAUE de la Haute-Garonne
de 10h à 17h
La problématique de l’habitat « intermédiaire » ne date pas d’aujourd’hui.
Les premières formes urbaines relevant de cette catégorie remontent à l’origine de l’immeuble de rapport du 19ème siècle : cités jardins, maisons en bandes, habitat coopératif. Dans les années 60, des opérations d’habitat groupé voient le jour, sans jamais constituer une véritable alternative à ce qu’il faut bien appeler « le dilemme logement collectif/maison individuelle ».
Après 30 ans de « grands ensembles » qui ont répondu, après guerre, à la demande criante de logements, dans les années 80, la maison individuelle est la seule alternative au logement collectif. Au mieux, le pavillon s’implantera dans un lotissement, au pire il se dispersera au gré des opportunités foncières.
Aujourd’hui, pour faire face à l’étalement pavillonnaire autour des villes, l’habitat intermédiaire tente de concilier les avantages de la maison individuelle et la nécessité de la densité. Il s’agit de repenser la programmation du logement à la lumière de la loi SRU qui permet économies foncières et mixité sociale.
Il intéresse à la fois les promoteurs et les municipalités, conciliant une légitime attente sociale et une impérieuse nécessité urbaine. Il doit aussi résoudre des dualités comme densité et intimité, intérieur et extérieur, privé et public ou encore ville et nature. Cela se traduit par des continuités, des compacités, des dispositions linéaires ou par plots… depuis la grosse maison individuelle pour plusieurs familles, en passant par les maisons individuelles superposées, en bandes ou en patio, jusqu’à la petite résidence coopérative.
Un champ de réflexion s’ouvre aux maîtres d’œuvre et aménageurs, aux élus, maîtres d’ouvrage ou détenteurs de l’autorisation de construire et d’aménager.
Inscriptions : caue@caue31.org ou tel. 05 62 73 73 62
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