A l’instar de la mondialisation, le co-développement est partie intégrante des relations internationales du fait de la mobilité des
hommes, des biens et des services et de la nécessité d’un partage des richesses, des cultures, des savoirs et des techniques. La
prise de conscience en faveur du co-développement qui émane aujourd’hui des peuples, de Etats et des Institutions
internationales (ONG comprises) traduit un sentiment d’urgence à agir pour corriger les asymétries économiques, réguler
l’anarchie migratoire et prendre la mesure des risques majeurs écologiques et leurs conséquences sur les territoires les plus
vulnérables. Reste qu’on ne décrète pas d’un coup de baguette magique le développement au Sud comme au Nord. Cela
requiert une volonté politique, un altruisme international en vue d’une coopération équitable et durable et une démarche
éthique pour lutter contre les corruptions, les exclusions et les gaspillages. Pour en parler, et notamment faire l’inventaire des
promesses, des embûches et des réalisations, nous avons convié des politiques, des économistes, des chercheurs universitaires et
des responsables d’institutions (associations, ONG, ...).
Présentation : Emile H. MALET, Président Passages, ADAPes
Rapporteur : Jean-Jack MOREAU, professeur des universités
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