Fonctionnant sur le modèle du Conseil national de la Montagne, cette structure sera composée de parlementaires, d'élus du littoral, ainsi que de professionnels et de représentants des associations concernées.
Représentant 5.500 km et 4% du territoire national, le littoral français connaît une densité démographique trois fois plus élevée que la moyenne nationale, selon le ministre.
Avertissant que le littoral accueillerait 60% de la croissance démographique prévue en France à l'horizon 2030, le Conseil National du littoral permettrait d'anticiper le développement du littoral, sous peine d'être confronté à d'inévitables catastrophes.
A l'occasion du 30ème anniversaire du Conservatoire de l'Espace littoral, le 30 juillet dernier, Jacques Chirac avait déjà annoncé la mise en place de ce conseil. Cette instance de réflexion stratégique et de concertation de haut niveau aura pour objectif l'aménagement et le développement durable du littoral, avait-il déclaré.
De plus, le Président avait demandé à cette occasion au Ministre du Tourisme que les prochaines Assises nationales du Tourisme, prévues à la rentrée, retiennent le thème du tourisme littoral.
Également président du Conseil général des Alpes-Maritimes, Christian Estrosi présentait à Menton deux des vingt-cinq dossiers d'aménagement du littoral retenus le 24 août dernier par le gouvernement dans le cadre d'un appel à projet ''pour un développement équilibré des territoires littoraux'', lancé en janvier 2005 par la DATAR et le Secrétariat général de la mer en application de la politique de développement et d'aménagement du littoral décidé par le CIADT du 14 septembre 2004. Les projets ont été sélectionnés par un comité national de sélection composé de représentants des ministères et des organismes concernés, après une étude des préfets de région et une analyse d'experts indépendants. La DATAR coordonnera au niveau national le dispositif d'accompagnement de la mise en œuvre des projets, qui bénéficieront d'un soutien technique et financier, dans le cadre d'un budget global de 1,5 million d'euros fixé par le Comité interministériel d'aménagement et de développement du territoire (CIADT).
Les deux projets des Alpes-Maritimes concernent la prévention des pollutions marines dans la baie formée entre la Principauté de Monaco et la commune italienne de Bordighera et la création d'un outil d'aide à la gestion des zones côtières entre le Cap d'Antibes et la commune de Cap d'Ail.
La liste complète des lauréats est disponible auprès de la DATAR et du ministère délégué à l'Aménagement du territoire.