Constitué en juillet dernier, le Partenariat de l'Asie-Pacifique sur le développement propre et le climat est un accord volontaire, qui ne comprend aucun échéancier ni financement. Cet accord met l'accent sur le transfert de technologie pour des raisons de sécurité, de développement et de lutte contre les changements climatiques.
À l'issue de deux jours de réunion, les membres du Partenariat Asie-Pacifique pour le développement propre et le climat ont assuré qu'ils lutteraient contre le réchauffement climatique mais sans sacrifier une croissance économique basée sur les énergies fossiles. Même s'ils s'accordent pour penser qu'il convient de réserver une place importante aux ENR, ils estiment que lutter contre le réchauffement climatique revenait au secteur privé.
En travaillant ensemble, nous sommes mieux à même de répondre à notre demande croissante en énergie et à nos défis communs, y compris ceux liés à la pollution de l'air, à la sécurité énergétique et à l'intensité des gaz à effet de serre, indiquent les Six dans leur communiqué final. Mais les énergies fossiles sont à la base de nos économies et demeureront une réalité durant toute notre vie et au-delà, poursuit le communiqué.
Pour combattre les émissions des industries les plus polluantes et développer les énergies renouvelables, huit groupes de travail, sur le secteur minier, les énergies renouvelables, l'aluminium, le ciment, la répartition de l'énergie et sa production, ainsi que sur la construction et l'efficacité de l'appareillage et des systèmes de transport, associant gouvernements et entreprises privées ont été mis en place.
Le partenariat prévoit également de créer un centre de coopération sur les technologies de l'énergie en Asie-Pacifique et assure ne pas vouloir remplacer le protocole de Kyoto mais le compléter.