Le Grenelle de l'Environnement fixe des objectifs ambitieux pour le secteur du bâtiment, en privilégiant un scénario de rupture : diviser la consommation énergétique du parc résidentiel par plus de 4*en 40 ans, déclare la CAPEB qui s'interroge sur les difficultés pratiques pour atteindre un tel objectif. Le montant des travaux pour atteindre les objectifs du Grenelle est estimé par la CAPEB à 600 milliards d'euros sur 40 ans. Ce qui signifie qu'en l'absence de source de financement extérieure, les foyers français résidant dans l'ancien vont devoir débourser entre 15 et 20 000 euros, poursuit la CAPEB.
Pour Jean Lardin, Président de la CAPEB : Il est essentiel que les mesures d'accompagnement, en particulier destinées à soutenir la demande des particuliers, soient cohérentes et à la hauteur des objectifs retenus. Par ailleurs, je mets en garde ceux qui, au sein du Grenelle de l'environnement, veulent être encore et toujours plus ambitieux par rapport aux propositions du Rapport Pelletier : restons cohérents et pragmatiques, sans quoi nous allons créer un simple effet d'affichage et un décrochage du marché, ajoute-t-il.
* 50 kWh ep/m2.an d'ici 2050, contre 250 kWh ep/m2.an aujourd'hui.
Article publié le 27 septembre 2007