Les nanoparticules sont dénommées ainsi lorsqu'elles ont au moins 2 des 3 dimensions de l'espace inférieures à 100 nanomètres. Il en existe une variété quasi- infinie, certaines à l'état naturel, d'autres produites par l'homme, comme le noir de carbone ou les particules de diesel. Leurs dimensions leur confèrent des propriétés nouvelles, utiles pour de nombreuses applications : transport des médicaments dans l'organisme, renforcement de matériaux, effet de ''catalyse'' pour les piles à combustible…
L'INERIS et le CEA s'associent afin d'évaluer les ''possibles effets nocifs'' pour l'homme et l'environnement des nanomatériaux.
Cet accord entre l'INERIS et le CEA fait suite à un précédent partenariat, signé en juin 2005, qui avait pour principal objet la maîtrise des risques liés au développement de la filière ''énergie hydrogène''. Au-delà des recherches communes sur les nanoparticules et les nanopoudres, les deux organismes prévoient de partager également leurs connaissances dans les domaines suivants : les risques associés aux champs magnétiques intenses; la toxicologie des métaux ; les risques liés aux matières explosives chimiques, en état liquide et gazeux, tels que l'hydrogène et la surveillance de l'environnement associant capteurs et protection de l'environnement.
Article publié le 18 novembre 2008