Dans le cadre des travaux menés sur les besoins en flexibilités du système électrique, la Commission de régulation de l'énergie (CRE) a demandé aux gestionnaires de réseau d'identifier des points de congestion pour permettre aux acteurs de proposer des solutions de flexibilité, et notamment de stockage, d'écrêtement de production ou d'effacement.
RTE (1) publie une première carte (2) des estimations prévisionnelles des congestions résiduelles à un horizon de temps de trois à cinq ans. Elle recensera à terme, par région, les contraintes prévisionnelles, « c'est-à-dire là où la production peut, de façon temporaire, être supérieure aux capacités de transport ». La carte liste les ouvrages en contraintes (lignes aériennes, lignes souterraines ou transformateurs), les postes électriques les mieux situés pour gérer chaque contrainte de manière efficace, la puissance maximale à limiter et l'énergie associée.
Pour la première région renseignée, les Hauts-de-France, trois zones identifiées ont des contraintes : Aisne-Hainaut (11 contraintes), Oise (2) et Béthunois (1). Pour chacune d'entre elles, les besoins sont détaillés.
« En octobre 2020, les résultats sur la région Nouvelle-Aquitaine seront disponibles et mis en ligne. Grand Est, Auvergne-Rhône Alpes, Bourgogne Franche-Comté, Provence-Alpes-Côte d'Azur, Occitanie et Centre, seront publiés en 2021. Les contraintes sur les autres schémas (Île-de-France, Normandie, Bretagne, Pays de la Loire) seront disponibles après 2022 », précise RTE.