Ce mardi 26 novembre, le ministère de la Transition écologique et solidaire et l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) ont lancé l'initiative « Nos objets ont plein d'avenirs ». Les pouvoirs publics entendent promouvoir l'allongement de la durée de vie des objets en soutenant la revente, le prêt, l'échange, le don, ou encore la réparation. Un nouveau site Internet (1) présente « les bons réflexes à adopter afin d'éviter d'acheter systématiquement du neuf ou de jeter ». Il recense actuellement 75 000 acteurs des secteurs de la réparation, du réemploi ou de l'occasion.
Cette initiative se veut une alternative à la consommation effrénée d'objets neufs. La fédération Envie, qui a lancé en 2017 le Green Friday, en opposition au Black Friday, est partenaire de la campagne des pouvoirs publics.
Bénéfices de l'allongement de l'utilisation des biens
Cette campagne de mobilisation, qui fait l'objet de quatre spots publicitaires, s'appuie aussi sur les travaux de l'Ademe. L'an dernier, l'Agence avait publié une première étude qui met en lumière l'impact écologique des équipements de la maison, tels que les appareils électriques, les vêtements et les meubles. Les émissions de gaz à effet de serre (GES), générées par ces produits, représentent un quart des émissions mondiales, soulignait notamment l'étude.
Actuellement, l'Agence réalise l'évaluation environnementale et économique de l'allongement de la durée d'usage de ces produits de la vie quotidienne. Les premiers résultats montrent, par exemple, que si la durée d'usage moyenne de l'ensemble des smartphones passait de quatre à cinq ans, le gain environnemental serait de 181 000 tonnes de CO2.