La protection des océans, les forêts tropicales et les DOM TOM, qui placent la France dans les 10 pays les plus importants de la planète pour la biodiversité, n'ont pas fait partie des priorités du Grenelle, indique l'Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS) dans un communiqué.
En dehors d'une avancée sur des « corridors biologiques », qui relieront des espaces isolés, la protection de la nature a été évincée au profit de problèmes aux solutions économiquement juteuses, favorisant le bâtiment et les industriels, ajoute l'association.
L'Aspas qui oeuvre pour la protection de la faune sauvage, pour la préservation du patrimoine naturel et pour la défense des droits des usagers de la nature, mentionne toutefois
des avancées réelles obtenues par le Grenelle, mais mentionne qu'elles doivent
maintenant affronter les députés de tous bords et les lobbies.Article publié le 29 octobre 2007