Ce projet de directive européen vise à remplacer et durcir la directive européenne de 1986 pour limiter l'expérimentation animale sur tous les vertébrés. Il a été approuvé le 11 mai par les 27 Etats-membres de l'UE. Le texte prévoit notamment que ''les expérimentations animales soient remplacées, dans toute la mesure du possible, par une méthode de substitution scientifiquement satisfaisante''. Il demande également que ''la douleur et la souffrance infligées aux animaux soient réduites au minimum''.
Le recours aux grands singes interdit
Si la nouvelle directive est adoptée, l'utilisation de primates non humains à des fins scientifiques fera l'objet de ''restrictions strictes''. Les expériences sur des grands singes tels que les chimpanzés, les gorilles et les orangs-outans seront interdites. Mais des exceptions peuvent être tolérées lorsqu'elles seront scientifiquement indispensables (survie de l'espèce ou affection clinique invalidante ou mortelle chez l'homme). Enfin, l'utilisation d'animaux ne pourra être réalisée que pour les expériences ayant pour but de faire avancer la recherche sur l'homme, les animaux et les maladies (cancers, scléroses multiples, maladie d'Alzheimer…).
Rappelons que l'Union européenne a interdit, à partir de septembre 2009, les tests sur animaux pour les produits cosmétiques, à l'exception des tests de toxicité de longue durée qui seront bannis en 2013. Ce projet doit être voté par le Parlement européen en deuxième lecture.
Article publié le 12 mai 2010