Opérationnels depuis 2014, les satellites du programme européen Copernicus scrutent la Terre depuis l'espace et fournissent une énorme quantité de données sur les changements qui s'y opèrent.
Les sept satellites « Sentinel », c'est leur nom, étudient la fonte des glaces, la montée des océans, la quantité de gaz à effet de serre, la déforestation… Mais le rôle de Copernicus ne s'arrête pas à une « vigie du climat » ; il fournit des informations en accès libre et gratuites au grand public, aux scientifiques ou aux industriels.
Des données qui peuvent s'avérer stratégiques pour le secteur de l'énergie. Les données de radiation solaire mesurées par Copernicus sont par exemple utilisées par le parc solaire de Cestas (Gironde) pour comparer le rendement attendu de l'installation à son rendement mesuré. « On peut par exemple détecter des problèmes de câblage ou de panneaux solaires trop sales », précise Vincent-Henri Peuch, directeur du service Copernicus de surveillance de l'atmosphère. L'outil s'avère également précieux pour déterminer, sur un territoire, les zones les plus propices à l'installation d'une nouvelle centrale solaire.
D'autres secteurs de l'énergie peuvent profiter des données de Copernicus, par exemple pour les prévisions des productions hydroélectrique ou éolienne.