Plusieurs ONG environnementales estiment que ces projets sont à l'origine de crédits carbone douteux. Selon elles, les industriels les développant accroissent intentionnellement leur production de HFC 23, gaz industriel à puissant effet de serre, pour générer plus de crédits carbone lors de sa destruction. Ces ONG sont à l'origine d'une possible révision de la méthodologie de ces projets, actuellement à l'étude.
La proposition de la Commission européenne sera présentée après réalisation d'une étude d'impact en vue de la conférence internationale sur le climat de Cancun, fin novembre 2010.
De son côté, l'une des ONG ayant révélé la pratique des crédits bidons, l'Environmental investigation agency (EIA), dénonce dans un communiqué du jeudi 26 août le rôle de la Banque mondiale dans l'affaire.
Selon l'ONG, ''la Banque mondiale tente de saboter la réforme des projets HFC 23''. L'EIA estime que l'organisation internationale a ''répandu des erreurs d'analyse et factuelles'' dans un document publié sur ce thème le mois dernier.
Article publié le 27 août 2010