Dans une décision rendue hier, la cour suprême des Etats-Unis a estimé que l'Agence nationale de protection de l'environnement (EPA) devait considérer le CO2 comme un polluant atmosphérique et avait l'autorité nécessaire pour réguler les émissions des voitures neuves. Interpellée par plus d'une douzaine d'états, de grandes villes et d'association environnementales, la cour suprême déboute ainsi l'EPA et indirectement le président américain G.W. Bush qui justifiait son inaction envers les émissions de CO2 automobile par une incapacité juridique.
Cela envoie un message clair aux marchés que l'avenir ne se trouve plus dans les technologies sales et dépassées d'hier mais dans les solutions d'énergie propres de demain, a déclaré à l'AFP Josh Dorner, porte-parole de l'association écologiste Sierra Club.
Article publié le 03 avril 2007