Selon une étude réalisée par le Professeur John Whitelegg du « Stockholm Environment Institute » de l'Université de York à la demande de deux eurodéputées, les déplacements réguliers du Parlement européen entre Bruxelles et Strasbourg engendreraient des émissions supplémentaires de 20.000 tonnes de CO2 par an. Ces chiffres sont basés sur les données et estimations fournies par l'administration communautaire. Ils n'incluent que les transports et la consommation d'énergie mais n'en examinent pas les autres impacts.
Maintenir deux assemblées parlementaires assorties de leurs bureaux et obliger 3.000 fonctionnaires et journalistes à faire la navette entre les différents sièges a clairement un impact négatif sur l'environnement. Cet arrangement anachronique est devenu obsolète et mine la crédibilité de l'UE qui se positionne comme le garant de la lutte contre les changements climatiques, explique Caroline Lucas, eurodéputées vertes du Royaume-Uni à l'origine de l'étude. Par ailleurs, l'étude démontre ces déplacements engendrent également un coût financier de 200 millions d'Euros.
Article publié le 26 avril 2007