L'objectif est de permettre aux prévisionnistes de progresser dans l'anticipation et la localisation des phénomènes météorologiques. Les enjeux sont multiples : de sécurité lorsqu'il s'agit d'alerter les pouvoirs publics et la population de l'arrivée d'un phénomène à risques, économiques lorsqu'une entreprise a besoin d'une information météorologique très fine pour organiser son activité, souligne Météo-France.
Arome a un maillage très fin de 2,5 km, qui vient s'ajouter aux maillages de 15 km pour la partie du modèle global Arpège et de 10 km pour Aladin-France, un modèle régional centré sur l'Europe de l'Ouest. Le nouveau modèle prend notamment en compte 250 types de surface (lacs, végétation, surfaces urbanisées …) et les données radars et satellites récoltées par les observateurs en station.
Après six mois d'exploitation, Arome permet déjà de délimiter plus précisément les zones exposées aux risques de fortes précipitations, et de mieux prévoir le détail des champs de vents, le brouillard et les nuages bas, indique Météo-France qui prévoit d'améliorer encore la finesse du modèle à l'échelle de 1 km, voire 500 mètres,et sa capacité à représenter les phénomènes au voisinage du sol (brouillard, neige, température).
Article publié le 03 juin 2009