Remis aujourd'hui à Dominique Bussereau, le rapport dresse la liste des conditions requises pour le développement des autoroutes de la mer : qualité du service, pérennité, coût du service et choix du navire. Le rapport estime notamment que le succès d'une autoroute de la mer nécessite une intervention forte de l'Etat. Au niveau de l'offre, par l'acquisition des navires et des aides au démarrage des services, et au niveau de la demande par des incitations à utiliser l'autoroute de la mer, précise un communiqué du Cabinet du Secrétariat d'État chargé des Transports. Ce rapport confirme la nécessité de revoir les dispositifs communautaires. Nous avions engagé cette réflexion sous présidence française de l'Union Européenne, nous avons maintenant des propositions concrètes à faire à la Commission, a commenté le secrétaire d'Etat chargé des Transports. Le rapport préconise notamment de revoir les règlements RTE-T, pour permettre de financer les navires, et Marco Polo, pour permettre la mise en place d'un éco-bonus européen.
Rappelons que les ministres Français et Espagnol en charge du transport maritime avaient signé, le 27 février dernier à Paris, une déclaration commune en vue de créer des autoroutes de la mer entre les deux pays d'ici fin 2009. Elles relieront Nantes - Gijon et Nantes - le Havre - Vigo - Algeciras. Les réflexions se poursuivent, notamment avec le Portugal, l'Italie et Malte pour lancer d'autres projets, précise le Cabinet de Dominique Bussereau.
Article publié le 07 juillet 2009