"Limiter au maximum l'exposition des travailleurs aux effets sanitaires nocifs des champs électro-magnétiques (CEM)" : c'est la revendication de différents syndicats (CFTC, SUD-RATP-CGT, CFDT, FSU-BnF, etc.) dans un appel aux pouvoirs publics. Ces derniers estiment que l'exposition permanente des travailleurs à des champs électromagnétiques à micro-ondes pulsées (antennes-relais, Bluetooth, compteurs intelligents, téléphonie DECT et téléphonie mobile, RFID, WiFi, etc.) entraîne pour leur santé des conséquences de plus en plus significatives. Ces derniers se basent notamment sur un rapport Bioinitiative sur les risques de ce type d'exposition (1) . La Fédération française des télécoms (FFTélécoms) a demandé à l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) une analyse de ce rapport, publié fin décembre 2012.
Les syndicats appellent notamment le ministère du Travail à suivre les recommandations internationales pour limiter au maximum l'exposition des travailleurs, et la médecine du travail à prévenir et prendre en compte ces nouvelles pathologies environnementales.
Ils souhaiteraient également que les employeurs adoptent un principe de prévention en privilégiant les technologies filaires aux technologies et infrastructures sans fil.