47 plants Amadea ont été découverts dans un champ de 680.000 plants Amflora, plantés le 11 juin au nord de la Suède, précise le groupe dans un communiqué. Le mélange a pu être identifié car les fleurs d'Amadea sont blanches, alors que celles d'Amflora sont violettes. ''Aucune patate Amadea n'a été identifiée'' en Allemagne et République tchèque, où est cultivée l'Amflora, assure BASF.
Dans un communiqué du 6 septembre, Greepeance France qualifie de ''timorée'' la réaction des autorités suédoises, qui ont ''exigé que les champs soient débarrassés des plants Amadea, mais autorisent le maintien des plants Amflora, en dépit de la forte probabilité de contamination''.
Alors qu'une demande d'autorisation auprès de la Commission européenne a justement été déposée mardi 31 août par BASF pour sa patate Amadea, l'ONG se demande s'il faut voir dans l'affaire un ''hasard du calendrier'' ou le syndrome du ''on contamine d'abord, on autorise ensuite''. Greenpeace dénonce la ''faille dans le dispositif de bio sécurité'' prouvant d'après elle ''l'inévitable contamination et l'impossibilité de réellement séparer les cultures.''