Selon une étude de la Banque mondiale, présentée mardi à Sao Paulo lors d'une conférence réunissant des représentants de 46 grandes villes mondiales, un milliard de personnes vivraient dans des régions hautement vulnérables au changement climatique.
L'étude sur "les conséquence des changements climatiques sur les populations pauvres des milieux urbains" estime que le risque est aggravé par un manque d'infrastructures adéquates, des logements insalubres ainsi qu'une mauvaise nutrition et santé.
"Pour beaucoup de gens pauvres qui vivent dans les villes, inondations et glissements de terrain sont déjà routiniers. Le changement climatique amplifiera ces phénomènes", a déclaré le président de la Banque mondiale, Robert Zoellick, ajoutant : "les villes doivent prendre les devants dans la lutte pour s'adapter au changement climatique et réduire le risque de catastrophes naturelles". Ce qui nécessite une coopération des autorités locales, nationales et internationales.