"La croissance bleue est un formidable vivier de création de valeur, d'emplois, d'attractivité. La production d'énergies marines renouvelables, la mise en valeur des richesses naturelles et l'exploitation des grands fonds marins sont ainsi venues s'ajouter aux activités plus traditionnelles comme le transport maritime, la pêche ou la plaisance", s'est réjoui Manuel Valls, le 22 octobre 2015, à l'occasion de la réunion du comité interministériel de la mer à Boulogne-sur-Mer.
L'objectif de ce rendez-vous : engager une nouvelle étape dans la politique maritime de la France. L'ambition affichée désormais est d'allier la sécurité, la croissance économique et la protection des milieux marins. Parmi les principales mesures adoptées, celles qui concernent l'environnement visent à favoriser la compétitivité des armateurs et des chantiers navals en assurant la transition écologique de la flotte pour améliorer les conditions d'exploitation des navires.
Point à noter : une planification d'exploitation des grands fonds marins à moyen et long terme est prévue "pour ouvrir les zones prometteuses aux industriels, tout en assurant la prise en compte de la dimension environnementale". La feuille de route sur les conditions d'exploration et d'exploitation, notamment la répartition des responsabilités entre l'Etat et les opérateurs privés, a été validée, selon le Gouvernement.
En retard sur la question des aires marines protégées, la France a présenté en mars dernier un dispositif national de contrôle de ces zones.
Le gouvernement a souligné le lancement de son programme de renouvellement des moyens, "qui représente un effort de 250 millions d'euros pour l'État", assure-t-il.
Enfin, il prévoit également pour concilier les différents usages de la mer, de généraliser la planification spatiale maritime.
Par ailleurs, une proposition de loi pour l'économie bleue (1) a été déposée en juillet dernier. Elle sera examinée par la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire de l'Assemblée nationale, mardi 27 octobre