La réunion de cinq jours, organisée à Bonn (Allemagne) du 10 au 14 mars sous l'égide de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), n'a pas été marquée par de grandes avancées. Les négociateurs "se sont remis au travail", se satisfait l'instance onusienne.
"D'ici la fin de l'année, nous devrions être capables de voir des résultats tangibles : de nouvelles initiatives internationales et nationales fortes, des Etats, en particuliers parmi les pays développés, qui adoptent de nouvelles politiques et actions, une meilleure participation de tous grâce à des partenariats innovants, ainsi qu'une mobilisation des ressources nécessaires pour concrétiser l'action", ont indiqué Kishan Kumarsingh et Artur Runge-Metzger, les co-présidents du Groupe de travail spécial de la Plate-forme de Durban pour une action renforcée (ADP).
Réunions techniques de présentation des actions
Par ailleurs, l'ADP a lancé "un processus par lequel les pays présenteront leurs projets, politiques et initiatives de mise en œuvre de leurs efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) d'ici 2020", indique le secrétariat de la CCNUCC. Ce travail d'échange se fera par l'intermédiaire de réunions techniques au sein d'un groupe de travail spécifique.
Quant aux ateliers techniques tenus à Bonn, ils se sont focalisés sur les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique. Ces discussions devraient reprendre en juin afin d'aborder cette fois-ci le potentiel de réduction des émissions associé aux villes, ainsi que l'impact des changements d'usages des sols, notamment en matière d'agriculture et de foresterie.