Par ailleurs, les constructeurs pourraient être autorisés à donner plus de poids à certains véhicules : les véhicules émettant moins de 50 g/km ou utilisant des combustibles alternatifs pourraient compter comme une automobile et demie et les voitures « zéro émissions » compteraient pour trois.
Pour les associations de protection de l'environnement, il est clair que ce vote est le fruit des groupes de pression de l'industrie automobile : les parlementaires du Comité Industrie se sont clairement soumis aux exigences de l'industrie automobile européenne, estime la fédération France Nature Environnement dans un communiqué. En ces temps de rareté de ressources énergétiques, les véhicules gros consommateurs de carburant, pourront encore mettre en péril les efforts d'autres secteurs pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, ajoute Michel Dubromel, responsable des questions Transports pour FNE et vice-président de la fédération européenne Transport & Environnement
Ces propositions ne sont pas définitives car elles doivent encore obtenir l'approbation de l'ensemble des chambres du Parlement. La commission Environnement aura notamment son mot à dire le 9 septembre prochain. Les ministres de l'Environnement, quant à eux, devraient en discuter en octobre.